À vous de reprendre le flambeau !

Shaun Ekert
Shaun Ekert

par / Shaun Ekert

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Le moment est venu de se tourner vers la génération montante, celle qui va porter le flambeau pour des associations professionnelles comme l’ACIT. Je constate que le groupe des innovateurs a de l’enthousiasme et fait beaucoup avancer ses initiatives et notre industrie, mais il reste un vide. Bien des gens — la plupart, en fait — ne profitent pas de la valeur que les associations professionnelles ajoutent à leurs carrières, à leurs entreprises et à notre secteur dans son ensemble. Ce n’est pas que ces personnes soient indifférentes; il suffit simplement de ne pas avoir les yeux ouverts ou d’être distrait par une pandémie mondiale, par exemple. Et pourtant, il faut bien s’ouvrir les yeux et vite avec ça.

Nos prédécesseurs, hommes et femmes, ont fait beaucoup d’efforts pour l’ACIT et sué sang et eau pour bâtir une association forte, crédible et active; et c’est à nous et à nos successeurs, qui que nous soyons, de poursuivre cette œuvre. Autrement, tout ce travail aurait été fait en pure perte. Si la crainte de nous surcharger nous détournait constamment du bénévolat, rien ne se ferait… jamais. Et qu’arriverait-il alors ?

Quand nous serons revenus à la normale — ou, plutôt, installés dans la nouvelle normalité —, nous devrons avoir une équipe de personnes solides et vaillantes qui soient prêtes à reprendre les rênes. Sinon, on verra disparaître beaucoup d’associations au Canada et, avec elles, les piliers de la communauté de la construction. Je ne suis pas certain que la génération qui sera chargée de cette mission comprenne l’impact des associations de notre industrie. Imaginez qu’on laisse tomber le flambeau et que, dans dix ans, on regarde des spécifications et qu’il n’y ait aucune mention de l’ACIT ou de normes. Quel dommage ce serait. Il faut en prendre conscience maintenant et déployer des efforts immédiatement, afin d’assurer l’avenir de notre industrie. C’est aussi simple que cela !

Après cette année, il sera difficile de se retrousser les manches parce que les gens se sont accoutumés à travailler de chez eux et ont perdu l’habitude d’aller à des salons professionnels ou à des congrès, et de participer physiquement à des séances de formation. « Comment puis-je renoncer à mes heures libres maintenant que j’en ai pour faire du bénévolat ? », se demanderont-ils. Nous comprenons ce point de vue. Nous sommes tous logés à la même enseigne et ne demandons pas aux gens de revenir à l’époque du surmenage; nous leur demandons d’accorder la priorité à leur association professionnelle quand viendra le temps de rebâtir leur emploi du temps à l’extérieur de leur foyer. Cela veut dire que, si votre « nouvelle normalité » suppose un horaire allégé avec des responsabilités réduites, votre association doit en faire partie. C’est essentiel.

Nous envisageons de tenir un micro-congrès à l’automne et le planifions prudemment, l’idée étant d’en  faire un tremplin propre à redynamiser l’association et de constituer un bassin d’enthousiastes renseignés, qui seraient disposés à entreprendre des projets axés sur des tâches et à faire du dicton l’union fait la force le nouveau processus normal pour faire progresser l’ACIT et innover. 

Nous savons que le dynamisme des membres est réel et qu’il ne demande qu’à s’épanouir. Par exemple, nous avons tenu un webinaire informatif en avril pour parler de ce qui se passe dans diverses régions du Canada, ainsi que des défis et des possibilités que l’avenir nous réserve. Plus de soixante participants ont investi chacun une heure de leur temps, ce qui représente soixante heures de participation à des activités associatives. S’il est un signe de la valeur de l’ACIT et de l’existence du désir de participer, c’est bien celui-là. Le moment est donc venu pour nous tous de nous demander ce que nous pouvons faire pour entretenir et intensifier la flamme du flambeau.  

Au cours de l’an dernier, malgré des conditions défavorables dues à la fermeture graduelle du pays, une masse critique d’efforts et de temps fournie par quelques personnes a permis de mettre à jour la formule Denis, d’élaborer des pratiques exemplaires d’isolation, de réaliser six webinaires de formation, de faire adopter la norme de la MICA par l’ACIT et de perpétuer le désir d’améliorer notre industrie et de maintenir les contacts. Imaginez ce que nous pourrions accomplir si nous étions tous impliqués comme bénévoles. 

Je ne veux pas que vous pensiez, à la lecture de ces réalisations, que nous avons la situation en main et que nous n’avons pas besoin de vous. Bien au contraire. Notre industrie a besoin de vous.  Votre récompense : un meilleur environnement commercial, un meilleur secteur et une renommée de chef de file et d’entrepreneur de premier plan. 

Les gens peuvent faire activement partie du groupe des innovateurs — incubateur des leaders en isolation mécanique — ou du conseil d’administration pour les fonctions de gestion et de direction. Nous ne voulons pas seulement de nouvelles idées, mais également des personnes pour piloter l’exécution de ces idées.  Pas d’erreur possible : c’est bien vous que nous recherchons. ▪