Mark Trevors – BrandSafway

Mark Trevors, BrandSafway

par / Natalie Bruckner

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Demandez à Mark Trevors s’il avait toujours eu l’ambition de travailler dans le monde de l’isolation et il va éclater de rire avant de répondre :  « Bien, j’ai une histoire amusante à vous raconter… »

En 1982, Mark vivait au Nouveau-Brunswick. Il venait de terminer son cours au collège communautaire local où il étudiait pour devenir technologue en structure. « J’ai entendu dire qu’il y avait beaucoup d’emplois à Edmonton ; j’ai donc dit à mon amie Betty que j’allais partir pour Edmonton. Elle m’a dit : est-ce une demande en mariage ? Je lui ai répondu : eh bien, oui, je suppose ! »

N’étant pas du genre à perdre de temps, Mark a terminé ses études collégiales un samedi, Betty et lui se sont mariés le samedi suivant et, le lundi, ils ont bouclé leurs valises et se sont envolés pour Edmonton. « Nous étions jeunes et fous et voulions essayer quelque chose de différent », déclare Mark en riant.

À peine arrivé à Edmonton, Mark a eu sa première occasion de travailler dans le secteur de l’isolation lorsqu’une personne qu’il décrit comme un gars coriace et bourru lui a offert un emploi chez JK Campbell and Associates. « Je me souviendrai toujours de ce qu’il m’a dit : tu as fait des études dans un collège communautaire ; ça me montre que tu es prêt à apprendre ; je suis donc prêt à te former. »

Une fois que les portes du monde de l’isolation lui ont été ouvertes, Mark n’a jamais regretté son choix. Sa passion pour le travail, les gens et le secteur dans son ensemble est contagieuse et son expérience est incroyablement impressionnante. Après avoir travaillé chez JK Campbell, il a rejoint la firme Reppsco, puis Altair Contracting, où il est resté un peu plus de 18 ans. Ensuite, il est entré chez Kaefer, où il a travaillé pendant huit ans avant de se joindre à la société BrandSafway à titre de gestionnaire en isolation en juillet 2019.

Toutes ces années, son amour pour le domaine de l’isolation n’a fait que croître. « Ce sont les gens que j’aime le plus, affirme-t-il. Je me suis fait tellement d’amis dans ce secteur, des amis qui vivent un peu partout au Canada. Dans notre industrie, nous avons beaucoup de gens aimables et honnêtes, toujours prêts à s’entraider. C’est comme une grande famille. »

Au cours de sa carrière de près de 40 ans en isolation, Mark a vu cette industrie évoluer et changer, et il dit que c’est ce qui le motive à se lever le matin. « J’apprécie vraiment les changements constants auxquels nous faisons face dans notre industrie, l’évolution en matière de sécurité et la hausse des normes à un niveau qu’elles auraient toujours dû avoir, ainsi que la recherche de solutions efficaces et économiques pour accomplir le travail. C’est quand je me suis mis à faire de la gestion de construction et ai dirigé des travaux que j’ai réellement trouvé ma voie, car il faut faire preuve de créativité pour exécuter des tâches dans des délais serrés », précise-t-il.

Cette passion est l’une des raisons pour lesquelles il est devenu membre des conseils d’administration de la Thermal Insulation Association of Alberta (TIAA) et de l’ACIT. Il y a aussi le fait que Jan Halliday et Murray Wedhorn lui ont forcé la main. « Je n’avais même pas 30 ans quand j’ai commencé à la TIAA, mais ils étaient très persuasifs », indique-t-il en riant.

Si vous demandez à Mark quel souvenir de son temps passé dans l’industrie ressort le plus pour lui, il vous dira qu’il y en a plusieurs. Un épisode qui lui vient à l’esprit remonte à 2004, quand il travaillait à Fort McMurray dans un chantier  — où il a passé quatre ans. Il travaillait avec 300 calorifugeurs, dont 220 étaient des apprentis de première année. « Chaque semaine, un vol de nouveaux calorifugeurs arrivait et les équipes travaillaient vingt jours d’affilée, puis avaient huit jours de congé. C’était stimulant d’essayer de trouver des manières d’effectuer le travail », mentionne-t-il.

Sa passion est si contagieuse que son fils a suivi ses traces et travaille maintenant dans l’industrie de l’isolation… une surprise pour Mark, car il avait toujours pensé que ce serait sa fille (du type pratique qui aime construire des choses) qui se joindrait à lui dans ce métier.

Il n’y a pas le moindre doute que Mark a fait une carrière fantastique dans l’industrie de l’isolation, mais il affirme que ça n’aurait pas été possible sans son épouse, qui est avec lui depuis maintenant 42 ans. « Elle est la moitié forte et joviale de notre couple ! Tout le monde à l’ACIT connaît Betty. Elle est la première sur la piste de danse lors des soirées », signale-t-il.

On peut dire que cette demande en mariage d’il y a toutes ces années a été l’une des meilleures décisions que Mark ait pu prendre. Betty a traversé les hauts et les bas avec lui, et après les troubles cardiaques de Mark, il y a quelques années, Betty était là pour l’aider à recouvrer la santé.

De nos jours, quand Mark ne travaille pas, il est susceptible d’être en train de faire sa randonnée quotidienne de 5 km avec Betty et leur border collie, de prendre soin de leurs quatre petits-fils ou de parcourir le monde.

« La pandémie a été difficile pour nous parce que nous adorons prendre des vacances, fait-il observer. Depuis 2007, nous avons passé tous les mois de février en vacances… au Mexique, à la République dominicaine, à Cuba, à Roatán, au Costa Rica, en Jamaïque. Durant ces vacances, il n’est pas permis à nos enfants et à nos petits-enfants de nous accompagner. Ce sont des moments privilégiés pour ma femme, nos amis et moi. » 

Ayant planifié des vacances à Cabo pour janvier, Mark envisage l’avenir avec enthousiasme, mais si ses projets devaient changer, on peut être certain qu’il va simplement « encaisser les coups » et s’adapter aux changements survenus. « Tout comme nous l’avons toujours fait dans notre secteur », précise-t-il. ▪