Toute chose a une fin — En attendant, relaxez !

By / Shaun Ekert

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Shaun Ekert
Shaun Ekert

Durant les périodes de confusion et de bouleversements — et dans la vie, ces périodes nous paraissent imminentes, sinon manifestes — la chose la plus importante que nous puissions faire comme industrie, association et particulier, c’est de tenir bon et d’unir nos efforts. Aujourd’hui, il s’agit de la COVID ; demain, ce pourrait être autre chose — un krach économique, des séismes, encore des pandémies — et toujours, il faudra savoir s’adapter et se soutenir les uns les autres. La survie n’a rien de rectiligne. C’est un parcours jonché d’obstacles, de virages et de replis qui nous permettent d’apprendre et de grandir si nous le voulons bien.

Nous nous demandons comment demeurer rentables et assurer notre subsistance ; ces questions sont extrêmement importantes et le pays tout entier se les pose. Les réponses émergent peu à peu chaque jour. Que dire, par ailleurs, de l’utilité d’aller au-delà de la politesse habituelle et des conversations superficielles pour communiquer réellement avec autrui ? La santé mentale et sociale est aussi importante que la santé économique — peut-être plus même. Alors, comment tendre la main aux autres et bien nous traiter mutuellement ; et comment cela nous aidera-t-il à rester en contact et à progresser en nous tenant davantage les coudes quand tout cela sera terminé ?

S’agissant des aspects économiques de la pandémie, c’est par chez soi qu’il faut commencer. Les crises devraient nous faire revoir nos habitudes en matière de dépenses — puisque nous sortons moins, nous apprenons à vivre sans tous les trucs inutiles. Cela dégage des sommes que nous devrions utiliser pour acheter des produits locaux (plus coûteux, mais de meilleure qualité) et soutenir nos voisins qui dépendent réellement de notre apport financier.

Quelle est l’importance des technologies actuellement ? Les séances Zoom, le clavardage, le partage de documents, les médias sociaux — tout cela a révolutionné notre vie et le monde des affaires, et permet dans beaucoup de cas aux revenus de continuer à rentrer et au baromètre de la santé mentale de rester au beau fixe. Tout le monde est gagnant.

Mais en fin de compte, que voulons-nous en tant qu’industrie ? Désirons-nous que les projets se poursuivent afin de protéger notre revenu et notre famille ? Ou souhaitons-nous leur fermeture pour préserver notre santé ? En temps difficiles, la solidarité est la solution. Nous devons prendre des décisions collectives au besoin et agir dans l’intérêt de notre entreprise, de notre équipe et dans notre propre intérêt lorsque c’est possible. Nous devons surtout nous abstenir de juger les gens qui font d’autres choix que ceux que nous ferions. Cette crise nous touche tous et pas uniquement dans une industrie, un secteur ou une région. Elle est généralisée et nous sommes tous, êtres humains, logés à la même enseigne.

Des ajustements ont été apportés et des échéances sont passées. L’autre jour, un fournisseur étranger avec qui je conversais s’est excusé pour le bruit que ses enfants faisaient. J’étais heureux de pouvoir sympathiser et lui dire de ne pas s’en faire, car nous vivons tous ce genre de situation. Cela est réellement authentique. Pas de poudre aux yeux, ni de façades. En cette période, marquée par des prévisions, des suppositions et des nouvelles qui changent au quotidien, nous devons embrasser ce qui est réel et authentique.

Bien sûr, il y a des lueurs d’espoir ; concentrez-vous donc là-dessus. On a dix fois plus de chances de réussir si l’on verbalise le positif et l’on est de 40 à 70 fois plus susceptible d’échouer si l’on verbalise le négatif. Ces chiffres sont indiscutables.

Ces temps révèlent la teinte de cheveux véritable des gens, leur véritable personnalité et leur situation familiale et professionnelle réelle, et suscitent un mouvement populaire ou un retour vers ce qui les motive et les fait réellement marcher. Souvenez-vous de rechercher la simplicité en toute chose et d’être indulgent envers vous — il suffit de regarder les enfants. Ils se sont adaptés facilement, tandis que nous, les adultes, recherchons frénétiquement des solutions et la sécurité. Prenez le temps de respirer, restez calme et agissez intelligemment. Toute chose a une fin et, une fois derrière nous, cette expérience nous aura rapprochés et rendus plus authentiques. ▪